À l’occasion du Blue Economy & Finance Forum (BEFF), organisé en marge de l’UNOC * à Nice, CFM Indosuez Wealth Management réaffirme son engagement en faveur de l’économie bleue. Partenaire de l’événement, la banque met en lumière les actions concrètes menées pour financer durablement les océans et les zones côtières. Son CEO, Mathieu Ferragut, explique pourquoi la finance peut – et doit – jouer un rôle moteur dans la préservation de cet écosystème.
Nous avons souhaité nous associer à cet événement car il s’inscrit pleinement dans notre engagement de long terme en faveur de la finance durable. CFM Indosuez est une filiale d’Indosuez et du groupe Crédit Agricole, et notre participation au BEFF s’inscrit dans une démarche collective, portée à la fois localement et par plusieurs entités du groupe : notre maison mère Indosuez, la banque d’investissement Crédit Agricole CIB (Corporate Investment Bank), ainsi que Crédit Agricole SA. Ce partenariat traduit notre volonté de renforcer notre positionnement sur les enjeux liés à l’économie bleue, une composante majeure du projet sociétal du Crédit Agricole. L’organisation conjointe du BEFF et de l’UNOC à Nice est une opportunité stratégique pour nous impliquer davantage dans les réflexions autour de la durabilité des océans.
Notre engagement a commencé début 2020, avec la signature d’un partenariat avec l’Institut océanographique. L’objectif était de réfléchir ensemble à la manière dont une institution financière peut canaliser des capitaux vers l’économie bleue. Cette dernière reste complexe à définir et à mesurer, mais elle regroupe tout l’écosystème des mers, océans et zones côtières, avec une approche de croissance durable. Contrairement à l’économie traditionnelle, souvent fondée sur l’extraction, l’économie bleue vise un équilibre entre développement et préservation des ressources. C’est cette philosophie qui fait écho à nos engagements sociétaux.
Ils sont nombreux et variés. On y trouve la pêche ou l’aquaculture, les biotechnologies marines (utilisées notamment dans la cosmétique ou la médecine), le transport maritime, en pleine mutation autour des enjeux de décarbonation, le tourisme côtier, ou encore la protection et la régénération des environnements marins dont celui du corail. Ces dernières années, notre priorité a été de comprendre comment orienter les financements vers ces secteurs, en mobilisant à la fois notre expertise et nos clients.
Notre action repose sur plusieurs piliers :
C’est une vraie question. Pour y répondre, nous nous appuyons sur l’expertise de nos partenaires, comme l’Institut Océanographique et les experts du Monaco Ocean Protection Challenge. Ce sont eux qui évaluent et pré-sélectionnent les projets. En parallèle, les acteurs de l’ économie bleue s’organisent pour définir un cadre normatif et certaines initatives voient le jour comme par exemple le projet de mise en place de crédits biodiversité propres à l’ univers marin.
Elles viennent majoritairement de l’Ouest de la France où l’économie maritime a un poids substantiel. Cela dit, nous commençons à renforcer les liens avec Monaco, notamment à travers notre incubateur et la plateforme StartUp Connections, qui facilite l’accès des jeunes entreprises à nos clients investisseurs, et se rapproche régulièrement de Monaco Tech.
Nous proposons deux dispositifs :
Absolument. Les fonds communs de placement permettent des souscriptions pour des montants modestes, donc tous nos clients non fortunés peuvent investir sur ces thématiques. Il est nécessaire de démocratiser l’investissement durable, et en particulier l’économie bleue.
À Monaco, l’économie bleue résonne particulièrement bien. La proximité géographique, l’implication de S.A.S. Le Prince Albert II et des autorités publiques y contribuent. Cela dit, à l’échelle européenne ou mondiale, l’intérêt pour cet écosystème reste marginal, mais très attractif. Les jeunes générations sont très sensibles aux enjeux de durabilité. Leur approche d’investissement intègre souvent des critères extra-financiers. Nous devons leur proposer des solutions claires, accessibles, et surtout à impact réel.
Nous aurons un rôle de partenaire actif. Nous accompagnerons certains clients pour les sensibiliser, écouter les experts et mettre en relation des porteurs de projets et des investisseurs. Une intervenante de notre banque d’investissement, Crédit Agricole CIB, prendra également la parole sur le thème : « Financing a regenerative and sustainable Blue Economy : Fuelling innovation and the blue transition through private investment ». L’essentiel pour nous est de continuer à construire un écosystème financier engagé, cohérent et crédible, au service de la protection des océans.