Michel Bouquier « Le Monaco Private Label, une plateforme internationale d’échange »

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Destiné à attirer une clientèle fortunée, le Monaco Private Label (MPL), créé en 2009, ne cesse de s’étendre, avec à sa tête Michel Bouquier. Ce professionnel du Luxe et du Tourisme a construit pour la Principauté un réseau international de décideurs, hommes d’affaires et relais d’opinion séduits par deux mots clés : confidentialité et sécurité.

Le Monaco Private Label (MPL) est un Club ?

C’est bien davantage. Plutôt une entité qui comprend des personnes « very high networth » unies par un lien de confiance qui s’est inscrit dans la durée. Des entrepreneurs internationaux, très actifs, reconnus dans leur domaine d’activité et d’excellente réputation.  Ils considèrent potentiellement Monaco comme un lieu de résidence et de développement de leurs activités professionnelles.
Depuis la création du Monaco Private Label en 2009, une trentaine de membres se sont installés en Principauté. Ils voient Monaco, au coeur de l’Europe, comme un pays où l’on peut prospérer, où l’on respecte la confidentialité et la sécurité.

Nos 1 500 membres sont issus de 43 pays. C’est une plateforme unique de networking international : Nouvelle Zélande, Amérique du Nord, du Sud, Afrique du Sud, Turquie, Emirats, Pologne, Danemark, France…

Comment s’opère le recrutement des membres ?

C’est une démarche en trois temps.

Premièrement, une approche officielle au niveau d’un pays.
Le réseau de consuls hors de Monaco (133) m’aide à identifier ces profils, ils les invitent à participer à des dîners que nous organisons dans leur pays.  Les invités reçoivent alors une carte de membre MPL, valable à vie, et qui matérialise la volonté de Monaco de leur offrir un service d’exception et personnalisé lorsqu’ils viennent en Principauté.

Ensuite, nous expliquons combien Monaco souhaite établir une relation durable et de confiance avec eux.  

Enfin, nous insistons sur le respect que nous leur portons.
Ils bénéficieront de privilèges exclusifs, mais nous spécifions bien, lors de la remise de la carte, qu’en aucun cas nous ne serons intrusifs : c’est le porteur de carte qui vient à nous, chaque fois que nécessaire. Jamais le contraire. Nous respectons ses choix et la confidentialité.

Concrètement, quels bénéfices pour les porteurs de carte ?

Nous leur proposons un service conciergerie de luxe sans limite, et nous nous appuyons sur un réseau d’experts locaux. Ils n’ont qu’un contact, le mien. Je reviens vers eux avec une solution à leurs problèmes.
Par ailleurs, nous leur proposons chaque année de participer à un Sommet international MPL, et aussi d’assister au Grand Prix de F1 et au Monaco Yacht Show dans les meilleures conditions.

Votre relation avec la Fondation Albert II est également très motivante pour les membres MPL ?

Absolument. Nous insistons sur la dimension philanthropique du MPL et sur notre support à la Fondation Albert II. Il faut bien comprendre que les membres du MPL font tous de la philanthropie, de leur côté, au travers de leurs pays respectifs, avec des actions déconnectées les unes des autres.
Ils sont très motivés par le fait de joindre leurs forces pour relever ensemble des défis mondiaux, pour des résultats concrets et mesurables.  Lors du prochain sommet, le 24 mars prochain, nous mettrons particulièrement en évidence 3 projets :
Be Med, afin de lutter contre la pollution des plastiques en Méditerranée ; Biomass Project, pour remédier aux coûts environnementaux de la biomasse en Birmanie ; Olhos Agua, pour la protection des sources et le programme de reforestation du Brésil. Nos membres sont particulièrement engagés. Ils s’investissent, mettent à disposition leurs réseaux. C’est un réel effort de leur part, et pas seulement financier.